Nous avons souhaité développer une action de prévention pour les plus petits, car ces derniers sont aussi confrontés, et ce de plus en plus tôt, à une exposition à des niveaux sonores élevés, sur une multiplicité de supports (casques, consoles, téléphones…). Nous avons remarqué dans le cadre des échanges que nous avions avec les équipes pédagogiques des établissements scolaires avec lesquels nous travaillons, qu’il existe une méconnaissance des problématiques de santé publique liées au bruit dans notre société, et ce au-delà même du strict cadre de la diffusion ou de la pratique des musiques amplifiées. C’est pourquoi nous avons voulu créer ce dispositif qui s’adresse aux plus petits, du CP à la 5ème.
Peu d’enfants ont conscience des risques auditifs, et ne savent pas encore comment fonctionne l’oreille. Ce projet, qui prend la forme d’ateliers conçus dans une approche ludique, leur permettra d’avoir des notions de base sur l’oreille et son fonctionnement, le son et ses principes généraux et des moyens de prévention adaptés à leurs pratiques et leurs âges.
Les objectifs pédagogiques que nous nous sommes fixés dans ce projet devront bien évidemment être renforcés par les équipes éducatives, notre intervention étant programmée de façon ponctuelle et non récurrente dans les établissements scolaires.
Cette partie de l’intervention a pour but d’explorer le son, et de découvrir les caractéristiques physiques de celui-ci, par le biais de modules ludiques et de petites expériences.
Nous abordons de façon simplifiée la physiologie de l’oreille, qui pourra être reprise par les équipes éducatives de façon plus approfondie pendant l’année. Nous leur expliquons ce que l’oreille peut entendre ou pas (rappel des fréquences), toujours avec des exemples adaptés aux âges des élèves. Par exemple, nous leur proposons sous forme d’un petit débat de répondre à la question : «est-ce que vous pensez que votre oreille dort quand vous dormez ?». L’idée est de leur faire comprendre que notre oreille est un organe toujours en alerte, qui nous permet de nous réveiller, et que par conséquent, elle ne se repose jamais… Nous voulons insister sur la fragilité de cet organe, notamment en leur expliquant le fonctionnement des cellules cilliées qui, au contraire des cheveux et des ongles, ne repoussent pas quand elles cassent. Bien évidemment, nous ne rentrons pas dans les détails scientifiques hors de propos et inadaptés pour des enfants en bas âge.
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